Vous le
savez sûrement, sinon vous serez bien aise de l'apprendre, mais votre serviteur
naquit à l'âge de 12 ans. Ses parents, ses amis, sachant qu'il n'aimait
pas la campagne, lui tinrent à peu près ce langage: "Très cher, si votre
ramage ressemble à votre plumage, vous êtes le Phoenix des zozos de ces bois
bétonnés"
Fort d'un
matelas de confiance conféré par un père pit-bultex et une merinoscente, je me réfugiais
bien vite dans un univers scriptural aux possibilités plus tentantes.
Toutefois, arrivé à l'âge adultérin miné de la vie active, lorsque les factures
pleuvent et que les sens s'émeuvent, intégrer le système oblige à faire peau
neuve.
Débute alors
la quête de jobs agroodtalimentaires, en attendant qu'une âme éclairée ne
détecte le potentiel et le pot-aux-roses de mes publications littéraires.
Demain, dès
l'aube, à l'heure où blanchi la campagne, je partirai mettre du labeur
dans mes épinards. Je prendrai le Métro poli teint aux néons blafards. Je
circulerai au petit mat teint blême, dans ces boyaux urbains emplis de
larsen.
Si seulement
j'eusse quatre dromadaires d'actions qui bossent pour moi, dont Pedro
d'Alpha Rubeira, mon banquier ibère actif, multiplie la gagne, pendant que je
bâti mon château en Espagne. Mais hélas, rien de la sorte n'échoie dans mon
escarcelle, et je n’eus d'autres choix que de rejoindre ces wagons aux
grincements de crécelles.
Alors, mon
surmoi et moi, nous osâmes, bien nés, sûrs que la valeur n'attend point
le nombre des années, postuler pour des univers à forte valeur ajoutée.
Quel ne fut pas mon courroux, m'apercevant alors que quelques pistons bien
huilés, s'avèrent plus efficaces que mille bonne volonté. Courroux coucou, courroux
coucou, fait le citoyen hibou de nerfs.
Les sangles,
lots longs des vies aux longs sacerdoces, bercent toujours mon cœur d'une
rancœur d'hygiaphone. L'étoile du Missel Berger pointe les tunnels de la félicité
qui débouchent (de métro) sur un monde figé.
Au temps, suspends
ton vol, et tu goûteras bientôt l'épanouissement technologique. Toutefois,
chronos égéenne ses instants et le monde crie haro, base au bonheur
toujours mutique. Le labeur virtuel plus évanescent demeure élitique.
Courroux coucou, Courroux coucou, slash slash !
Pour couvrir
mon corps dehors même sans lumière, j'adopterai ces perles de panoplies, qui
font de vous un gentleman accompli. Le vêtement tôt, le petit métro, mieux vaut
avoir l'air sous terre que pas le sous et pas d'air du tout.
Vas, cours,
vole et nous venge, de ces rails qui nos jeunesses vendangent. Oh étroitesse
établie, n’ai-je donc tant vécu, que pour ces infâmes nids ?
Enfin, j’écris
cette parabole, à peu que le cœur ne me fends, si j’eusse maison et couche
molle, j’eusse pu vivre d’eau fraîche et d’amour pour les lettres folles.
Je demeure
toutefois empli Degroodt espoirs, il n’est jamais trop tard, pour sortir du
noir. Bientôt, par la force de la littérature, du bout du tunnel, je verrais l’allure.
Pas de dé-mots-tivation, je saurais vaincre la perfide Albion.
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