Crime et châtiment, le pouvoir de la conscience
Si Raskolinov fait preuve d'une remarquable capacité à la préméditation et au meurtre, il n'est pas capable d'anticiper les affres dans lesquels les remugles acides de la conscience humaine peuvent vous plonger. Dostoïevski fait ici d'une pierre trois coups, avec une fresque sur la société Russe et ses strates sociales, une étude de l'extraordinaire ingéniosité meurtrière de l'homme, et son incapacité à maîtriser sa conscience. Raskolinov va s'enfoncer dans un cercle vicieux d'auto-dénigrement, d’asociabilité, d'auto-destruction, dont il n'avait pas un instant imaginé la puissance. Un livre culte, une référence, qui interroge sur le juste châtiment que mérite un crime. La justice des hommes parviendra t-elle jamais à infliger un châtiment aussi cruel que celui mit insidieusement en route par la propre conscience d'un meurtrier . Même la mort parait douce et salvatrice par rapport à ces
tourments infinis qui prennent possession du personnage tueur. A lire absolument.
Décrispez vos zygomatiques ! Articles humoristiques soulignant par de subtils jeux de mots l'aspect absurde de l'existence. Contractez une saine addiction au Dergroodtisme aigu et à l'esprit critique. Littérature et Polars vous y aideront, au travers des critiques et des ouvrages ciblés commercialisés sur le Badblogclub. Découvrez aussi les dernières tendances sociétales et les quartiers de Paris.
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