Cuisine et virtuelle dépendance

Aujourd'hui, dès qu'on-sort-sium, sont inévitables !

Les filiales, originales parce qu'originelles, ringardisant forcement la notoriété et le bilan comptable, sont dégraissées.

Les usines ferment. Les caissières du Monoprix ne souffrent plus d’acné, mais sont uniquement constituées de boutons.

L'Europe cherche à tailler l’Hélène sur le dos de ses brebis galeuses, taxées de dangereuses terroristes gauchistes. Émergence du Fata, Salakis.

Partout, on deGrèce, et on cultive l'art du bon Goo-gle.

Il semble inéluctable que nous soyons progressivement tous gagnés par la poppers -isation. En période de crise éternelle,  mieux vaut  le psy-qu'au-trop, enfoncé sur son canapé, que les banquettes dispendieuses des thérapeutes.

La solution pour résoudre d'un seul coup la crise grecque et ce malaise de basculement temporel est pourtant si simple !

Rendons-leur leurs restaurants !

Ces derniers temps, ils se sont tous installés chez nous, en lieu et place de nos bons vieux traiteurs, de nos inimitables brasseries et autres épiceries fines.

Ah, le tablier à carreau du boucher, cet objet désormais collector.

Aujourd'hui, il suffit de taper www.steak.com, et une succulente viande lyophilisée de veau transgénique, de bœuf nourri aux OGM et de cheval, mêlés, vous parvient directement par mail.
Il ne reste plus qu'à la matérialiser avec son imprimante 3 D, comme Daloyau.

D'ailleurs, les vrais bons vivants, les vieux de la vieille, ne s'y sont pas trompés. Ils l'ont tous rendus, leur tablier.

A commencer par LE grec, qui refusait d' aller se nourrir à la "Zorba pour tous" de son quartier. Ils ont demi Roussos.

Exit, Omar Sharif,  le bon docteur a dit, J'y va, go !

Exit, le Navarro de mouton pied noir, et son accompagnement de mulets, à la Roger Hanin.

Exit, la gouaille aux accents de bouillabaisse du Fernandel politicien. Charles Pasqua ? Ben Charles passe l'arme à gauche...sacré revirement.

A cause de la malbouffe,  Alain a fait un rejet Degraeffe. Canal n'est + la même. Les marionnettistes sont déprimés, les fils du temps se distendent, et  les guignols subissent un Gnaffron sans précédent.

Au Monoprix, exit, Fatoumata la volubile,  remplacée par Automata écran tactile.

Reposez en paix, mes bistrots apprivoisés, mes petits restaux modestes, les parapets de mes sandwichs adolescents, mes lieux de rêveries aux imperfections charmantes. Désormais, je vous retrouverait sous la rubrique Nécrolocalisation, de Google, dans votre forme fantomatique virtuelle.

Loin de moi l'idée d'enfiler le posthume du reac', mais si actionnaires, numériques, et virtuelle réalité, remplacent populaires, chimériques, et réelle convivialité...

Moi, Roboogt, je me demande qui va affectueusement me gratter la puce...que j'aurais surement bientôt dans le dos.