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mardi 5 mai 2015

De Groodt Blocs

Balles-Trappes dans les Yvelines. Clash-nikov dans le nord de  Marseille. Aucun doute, la banlieue, c'est de la balle !

Las des clichés banlieusards véhiculés par Ferrari, casquettes de série et gros son "calibré"...  je part découvrir l'une de ces villes qui n'ont pas droit de cité...

Pour réaliser mon "zone interdite", et interroger ces vrais Mecque de bloc à spirale d'enfer, j'en emporte un pour tout noter.

Je Lafouine un moment sur Internet, cherchant la banlieue la plus types-hic. Découvrir un Boobanal  serait dommage. Sauf pour un Gai égaré ou pour un proctologue.

Le nom d'une ville de banlieue à la réputation peau-pére-usée, attire mon attention. Donlay-sous'Bois! Patronyme prometteur annonçant que l'alcool et les substances d'a-fric coulent à flots.

Le train de banlieue est une fidèle reproduction d'un train de la Shoa,  fabriqué en taule, par les habitants du cru eux même, lors de leur inévitable stage professionnel carcéral dans la chaudronnerie et le travail du métal.

Le train de l'Ain, ou de l'autre, vous emporte aisément dans ces contrées hybrides, moitié campagnes, moitié ville-hAine...ou des Yvelines.

 La ville de Donlay-sous' Bois, située dans un département du Neuf Deux, ressemblant plutôt au Vieux Deux, est parfaite pour mon enquète.

Ici, conformément au proverbe, le mâle du maquis, ne profite jamais des biens. Il les revend, après avoir coupé les doses en 4 et sa boule à zéro.  

"Lèpre en barres, lèpre en barres, lèpre en barres barres, barres !  barbes de durs, barbes de durs, barbes de durs, durs, durs ! Durs à cuire, durs à cuire, durs à cuire, cuire, cuire ! Cuir Louis Vuitton, cuir Louis Vuitton, cuir Louis Vuitton...tonton !"

La comptine des bébés lapins du coin,  déjà légèrement albinos et ankylosés par le calumet chiche à fumer sur le toit de leurs cages, en scrutant l'horizon.

 "Ouèche, Raide-ouAnne, mon frère Raide-ouAnne, ne chouf'  tu rien venir ?"

"Nan, j'nentrave que les bâtiments caca d'oie, et la BAC qui ondoie, sur la gâchette..." 

Arrivé dans les contreforts de la ville, constitués de voies SNCF qui annoncent à la fois la suprématie du Rai, et celle des lignes en tout genre... Je demande au gardien la possibilité d'entrer.

"Ouèche, t'es pas de la tessi oit ?! Qu'est-ce tu euves ? T'as de la thune ? C'est quoi ton cevi ? Tu veux des guns ? De la meuf, du charras ? De la beuh, de la coke ?"

Heu...mes rudiments de latin sont insuffisants. Ce dialecte franc du cru m'est inconnu.

J'interroge toutefois cet autochtone, qui semble posséder  des rudiments de français, cachés dans un sabir moderne, une sorte de Yiddish 2.0.

Il me vante alors les mérites de sa zone, qu'il nomme "la tess' ", comme les éditions du même nom. A ma grande surprise, il dit ne vouloir la quitter pour rien au monde.

Il n'existerait nulle part ailleurs sur terre d'endroits aux potentiels d'amusement et d'enracaillement aussi forts. les slogans de célèbres enseignes, détournés en tags rageurs, confirment.  "Ici en bedo y'a tout ce qui faut !" Ou encore, "On trouve de tout, à Donlay-sous' "

Lorsque mon charmant guide me propose chaleureusement une séance de manège tournant à caractère érotique en sous-sol, je décline poliment et prend la poudre, mais d'escampette.

Il ne faut pas abuser du ghetto. Qui traine trop dans cette architecturale hérésie pelée, fini avec un zona addictif et tondu. 











 

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