Ayant besoin d’une main noire pour leur donner le jour, retenir la nuit, et nettoyer, balayer…Case ‘aw toujours pepon.. ils organisaient des voyages en bateaux durant lesquels chaque homme de couleur devait porter sa croixhier, Costa, t’es pas content ? leur criait le contremaître, tant bourrin, sorte de bateleur les fesses à ces ombres si elles broient du noir sur la proue de noix de cette coquille.
D’habitude, le passé, je M'balla M’balla nouille. c’est dire si je m’en contrefous doublement. Mais cette fois, l’histoire à trop de ré-percussions. Désireux de suivre le rythme, et de voir à quel point cette histoire de suif errant me fous les boules, je décide de m’embarquer pour le cap’Neg. Je tapote sur mon Amistad 6127 d’époque, à la recherche d’un comparateur de voyages thématiques qui traite Nèg’hier et descendants d’aujourd’hui.
En quelques cloaques seulement, je tombe sur Frederick Duraumalsain, arrière petit fils par alliance de son éminence le prince Floyd Glacial, grand armateur de mains d’œuvres des îles, et fan à tics prononcés pour les Nassau répétés sur les nubiles de clowns sombres des Bahamas. Je demande au descendant s’il peut me recevoir pour une interview sur ses ancêtres. « Frederick, y seras tu ? » lui demande-je « Vient, le neg’y est » me répond t-il, enthousiaste.
A ma descente d'avion, une fois ambalaba, je vois le maximum forestier, la jungle ultime, la chaleur massai et les mous stics qui repuent l’cif au citron commencent à me paraître insuifisants. Heureusement mon hôte m’agrafe rapidement et me fait monter dans sa Mangrover climatisée. En route vers sa demeure, de soif, je lui demande s’il n’aurait pas une quelconque boisson pour apaiser mon gosier, « Je dois bien avoir un peu de coke en stock » me répond t-il, serviable.
Devant sa demeure, une colonne a de quoi surprendre. La
famille Closeby, au complet-veston et au garde-à-vous, semble nous
attendre « Tu as vu, Christophe, la haie d’honneur ! » tonitrue mon hôte toi de mon soleil. Je le
détrompe, défense d’ivoire un signe de susceptibilité, mais malgré un goût
prononcé pour Elvis et moins pour la vertu, je ne me prénomme pas comme
Rockencourt.
Inquiet, je l’interroge sur le risque de mélèze si ces gens
restent en trois pièces, à son service, toute la journée sur le perron. Il
m’apprend que, pas déBill, Closeby père, à inventé un t-shirt spécial Afrika Korps,
un Damart, fais mois frais, qui maintien la température naturelle des corps
foncés à 73,5 degrés ou de force.
L’heure du goûter approche et, magnanime, mon hôte aux collants ajustés, me propose un Bounty. Ce coco à la noix habillé en Chanel semble marcher dans une combine pagaie, digne de celle de son ancêtre. Je lui demande s’il a gardé des souvenirs de son parent Floyd Glacial. « Je te les ai mis au frais dans la cale » me réponds t-il, enjoué. Sa langue a fourché, Il voulait surement dire à la cave. Il claque des doigts et la fille Closeby la plus proche, se précipite. « Vas me chercher les effets d’artifices de feu mon aïeul Floyd » Décidément, la chaîne des atavismes, pas moyen de sang des fers.
La jeune fille à déboulets en deux temps, au son d’un
tam-tam imagin’air. Elle Navigo rythme de la galère, portant un coffre de
Marine, qu’elle peut à Pen soulever. Je lui propose mon aide au galop, Romain
et droit comme un Derrick, Fred me transperce avec son glaive au cul l’air de
rien. Je m’assois à même le sol, pleureur, et observe avec abnégation des
trèsors-dinaires d’ex slave, composés de gros anneaux cachés dans son zoreiller.
Une vraie Huile de Palmes de Majorque ce Floyd Glacial, lui
fit-je comprendre avec un sourire obsèques lieu commun, avant de prendre la
poudre des canons et l’esgambettes à mon coup, prétextant un vol de retour
pré-cosses de baies sauvages. Sur le pas de la porte Frederick D gueule,
demandant si par hasard, pour mon prochain livre, je n’aurais pas besoin d’un nègre… Autant que m'emporte le vent...
Même
si ce séjour ne M'Balla pas des masses, j’ai quand même acheté un quarteron de
parfum en Duty free-tawn, pour masquer l’odeur persistante car l’ex
slave pas beaucoup, et cela fouette sec, d'où les Scares laides oh harassé, je suis.
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