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jeudi 19 février 2015

De Groodt se mouille et Domi nique



Vous le savez forcément, sinon vous n'avez pas mis les petits plats nets bleus dans les grands, ou bien vous résidez sur Mars, et sa repart..sans arrêts, mais je suis Journaliste et Crocs-niqueur.

Attention, pas comme un certain Dominique, fan de Washington et d'Obama, dont le célèbre proverbe aspirateur à nanas, est :  yes, we khan !

Non, moi je suis le genre qui mouille le maillot, pas le style mayo sur la nouille, enfin vous avez saisi...lorsque l'un se mouille, l'autre va à hue et à Diallo, même si elle est froide...l'eau. Pour résumer, lorsque l'un fait la queue, l'autre fait l'aqueux.

Personnellement, je vais sur le terrain, j'enquête, je recoupe les cheveux en 4 et les infos lundi en huit, comme cela j'ai plus de temps pour rédiger mes chroniques de malade.

Je tiens à faire cette précision, car en ce moment les téléspectateurs infantilisés ont tendance à crier areu areu sur le beau dais immaculé du journaliste.

Le fact checking serait devenu l'alpha et l'Omega au poignet, de quelques esprits plumes dans des corps sains, ni touches de viande, ni gouttes d'alcool, quelque chose ne tourne Caron. Des journaleux hallal-imite de l'humain.

Pourtant, lorsque les complots douteux sortent au grand jour, ils font toujours salle Plenel, etwoui ! un comble! Ceux qui se croient à part et anti média plébiscitent Mediapart. Va comprendre, Charlie...

A titre d'exemple, je vous raconte mon dernier reportage sur le terrain miné de rien, cela fait un tout.

Je suis chargé pour Khanal + de pondre une chronique sur les exploitants fermiers producteurs d'oeufs-même, c'est à dire indépendants. Par opposition aux fameux exploitants de khan à sucre dont on a déjà parle plus haut, qui veulent la poule, surtout  pas d'oeufs, et le céans de la cremehier et d'aujourd'hui.

Non pas que cela me botte, mais je suis souple comme le caoutchouc que j'enfile pour patauger dans l'humus meuble d'antan.

Pendant que Dodo mi-nique, c'est à dire copule à moitié, sa moitié, que Dodo La Saumur admire son album d'images de pines analphabètes exempt de légendes écrites, je m'attend à trouver l'image d’Épinal du fermier jovial.

Seulement voilà, les pestes acides des Zozo la, ont fait des ravages. Pour Dodo c'est La Saumur, et pour moi, c'est L’assommoir.

Me voici dans une région déclarée Zone Agricole Cochonne, le Lard-ZAC, en pleine aigrie-culture, une histoire de pot de terre contre l'impôt de fer, une bio culture d'en bas, une culture du sous-sol, en un mot, une dessous-culture.

Ici Gervaise ne te fais pas frais, un vrai légume, surtout depuis qu'elle tapine-au-bourg. Même Dominique devant ces germes-a-nique crierait  "S'trauss!"  Chacun bat la campagne avec un bâton, histoire de trouver une carotte. Le mot d'ordre c'est : Arnaud, Montaubourg et tu verras Montmartyre.

Lorsque j'interroge le maire sur la politique du ministère de l'agriculture,  il me répond du tract 'au pelle, "bien Le Foll qui s'y fie".

Il me fait faire le tour des propriétés. Là, sous la houx-blette de leur chef nommé Fergu, les jeunes poussent en masse et Fergu sonne, mais jamais personne ne lui ouvre la voie de l'émancipation. Pour eux, un peu comme pour Dominique, c'est la semence aux quatre vents, pourvu que cela durcisse.

Au loin, j’aperçois un Khan adhère qui vole en rase motte...lâchant un lagon de fumée bleue, très peste ile en ciel.

J'interroge le maire qui m'explique que c'est un nouvel insecticide contre-indigo mais néanmoins en vente libre sur le net, qu'un ancien du FMI, le Fond Moderne Insecticide, lui a conseillé et qui fait merveille sur les groseilles. On l'appelle le Viagrasse plantes.
   
Ayant la brusque impression d'être un Cary Grant de pacotille tournant dans un remake transgénique de la mort aux trousse intitulé l'amor vous trousse la couche d'ozone, je saute dans un camion Ben à ordHur' qui passait par là et rejoint bien vite l'aire-au-porc principal du Lard-ZAC pour atteindre la civilisation.

Je préfère encore respirer du bon vieux dioxyde de cars bons citadins. Même si, au petit matin, Dominique-Rode, la rue du marché de Rungis khan, semble barbare sans éclairage, je préfère y acheter mes œufs frais. La nature, laisse béton. 


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