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mercredi 11 février 2015

De Groodt de Biques

Vous le savez peut-être, vous sur la cote d'Azur, les hauts Niçois qui mal y pensent, mais moi, Je l'ignorait.

Il arrive un moment dans la vie d'un homme, même très urbain, ou lassé d'être à la mode, il souhaite être alpages.

Cela arrive précisément lorsque l'avertisseur, la sirène, et le bruit du métro, poli, teint, pan ! l'agressent une fois de trop. Alors la, Ouïe, c'est décidé, il part se mettre ovaire avec une bergère à qui il apportera la réponse du missel Berger : le monde est stone.

C'est dans cet état d'esprit bio, écoutant en boucle la complainte de la serveuse aux tomates, que je prit un vol d'hirondelle sur la Panam', pour quitter Paris. Si le bon air est dans le pré, moi aussi je souhaite y aller, car ici,  mes Narines me Pen.

Je débarque donc, bonne pâte, à  l'aérogare Colgate, chef-lieu du Gevaudan , flanqué d'une Lou  Berricochone qui fait du rififi.  

"Quand la bête meurt, la ville dort." Annonce le panneau d'accueil,  rédigé par un cinéphile réviser tes classiques, et vite !

"Le Chat Gnôle, et la caravane s'éraille." Annoncent, abscons, les auvents de l'auberge. On en est pas sorti...me dis-je, regrettant un instant ma crise d'adorateur de la nature. Toutefois,  sans crier oh Lou, et certain que ses miches de pain de compagne nature, me raviolis, je prends sur moi.

Malgré une poigne de ferme dans un gant de vautour au bec enfarine, l'accueil fut chaleureux. Nous nous  installamasse, normal après un si long trajet, près du feu.

On nous servit  bientôt un gros rouge qui fâche, accompagné d'un sauté de vol-ail au beurre noir, qui d'après le menu, coûte un œil. Compte tenu des effluves buccales laissées par le plat, ce n'est pas forcément ce soir que je vais compter l'haleine et jouer à saute-mouton sur le dos de Lou.  Adieu, vaux, vaches,  Bernichons couvés.

Le lendemain,  plein du goût Rustique des baisers voilés par la provision de dentifrice emmenée dans le Gevaudan, nous partîmes à l'assaut des reliefs, encore dans l'évier.

Une fois la faisselle terminée, une ballade dans les reliefs verdoyants, les vrais, fut organisée pour goûter les joies du grand air, de l'eau, paiera que quat'sous, pour le trajet.

L'allumeuse et la l'humus. Je ne put résister à une partie de batifoles dans les herbes mammaires. Une fois atteint le septième ciel, courageux, nous poursuivîmes  l'ascension.

Vers 18h, dans le Gevaudan, entre chien et Lou, nous décidâmes d'arrêter de nous flatter les flancs de coteaux et de rebroussailler chemin.

C'est alors que, n'y prenant pas garde, je marchais dans deux Groodt de biques fumeuses. De méchante humeur, je décidait de rentrer sur le champ. Suivant pourtant l'étoile du Berger,  voici que la bouse du businessmann, me rattrapait.

Comprenant finalement que la ferme hier ne fait pas le pain de demain, j’eus le déclic, et du cloaque, je filai bien vite, caché derrière ma Lou, je fais ce qu'il me plait, me plait....

Après tout, dans mon frigo j'ai de la vache Kiri à tartiner.  Pas la peine d'aller à la campagne , bouffer de la vache enragée. Je n'en suis plus là.

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