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mardi 10 février 2015

Quand De Groodt rencontre Adolph




Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous le savez, vous plantez les choux, à la mod-hic somme de ce blog, et vous buvez un coup en attendant que cela se passe.

De naguère las, à cause de films historiques qui me laissent le palpitant brouillé, je décide de partir aux enfers, pour en avoir le cœur net. J’organise une petite visite posthume à l’auteur du titre Shoah, un hit l’air de rien.

Je contacte l’agence de voyage Trans-pire National Fronthier, spécialisée dans les voyages vers les pires destinazion d’autrefois. Là, j’ai à Pen annoncé mes intentions, qu’un agent de voyage avec la moitié de la face cachée, me propose le Dolph Lune Graine, un voyage futuriste écologique vers les origines de la force du houx blond.  Je décline poliment, et demande à l’agent un peu plus de conzentration…

En un clin d’un seul œil,  il me propose divers trains pour l’Est d’Enfer, à réserver en ligne. Des trans-cyber-ariens qui mènent droit au bunkerh, le mas breton d’Adolph, leader du groupe des petits chanteurs à la croix de fer. L’agent me précise toutefois que je dois me décider vite, car en ce moment, ces voyages font Führer.
  
Pour ne pas le faire Mariner trop longtemps, je réserve un billet dans un ersatz gruppe, un simulacre de voyage organisé, qui comprend un guide et un bâton de Maréchal, emprunté à Marion, qui Pen à jouir de son statut d’employée des moyens généraux. L’essentiel du tarif ne tient Arien, mais cela coûte quand même un œil. Il faut bien que l’agent de voyage se venge.

Me voici embarqué avec mes compagnons d’un fort thune, et two for tirer cela au clair. Curieusement, le voyage ne se déroule pas à un train d’enfer. Le tortue-iard, serpente lentement en émettant un coassement nazillard. Les aéra-Sions obstruées, la chaleur épouvantable me rappelle quelques documentaires d’Arte finalement assez réalistes, et ma dernière séance dans un hammam qui failli me valoir un zona.

Quelques jours plus tard, Ness et cités faisant loi, nous arrivâmes en Loc. « Etuviens ! » me cria le guide, « On va prendre une douche avant de rencontrer La 3 ème star la plus Reich de l’au-delà. »

« Ici on rase gratis » annonce le panneau sur la porte des bains-louches, pas très branchés. « Ne t’inquiètes pas pour la cauterisa-Sion si tu te coupes, nous avons de la gaz, avec des produits dezinfectants d’enfer !" Ayant déjà vu le film, et persuadé que le panneau sur la porte du baraque ment, je fais une toilette de chat, et je demande à rencontrer Adolphe Vitel’heur, tourne !

De but et blanc comme un linge excepté un bout de moustache, Le dictateur m’annonce que lui non plus n’est pas Charlie, Chaplin. Il m’explique que Shoah est un titre banal, dont il s’étonne du succès si durable. Lui ne s’en préoccupe plus depuis longtemps, il a bien d’autres responsabilités aux enfers. Je lui accorde qu’on ne peut pas être aux fours…et au moulin à parole en même temps. A moins d’avoir le don du biQuinte, c’est la capacité à miser sur deux courses de chevaux en même temps.

Le Führer à un ongle réincarné, et il grimace tout en me racontant la paradoxale gène aise de Shoah. Au départ, l’idée était simplement de chanter sur l’envie de nettoyer, et de purifier la zone allemande paupérisée et délabrée dans laquelle il résidait avec son groupe, les 4 nazmis, Goerringostar , Geuledeboeuf, Hermann Peau-de-Fhesse et lui-même, Führer-de-vivre.

Le titre raconte simplement comment les 4 ZAC-Ariens pensent nettoyer le ghetto berlinois, en le débarrassant du Suif, qui le noircit.
 
Hélas, le jour où il est monté sur l’estrade pour éructer son titre, il était quelque peu enroué et dopé, avec lahaine pas fraîche. Du coup, le mot Suif fut mal interprété, tout comme l’entrain d’enfer avec lequel il fit son con-certes ! La machine s’est ensuite emballée, et le succès à dépasser ses attentes. Il n’a plus rien contrôlé, sauf les guestarpo, pour les featuring, et les costumes de saines rigolades, commandés au célèbre couturier Karl Vertdegris. 

Au zénith de sa gloire, Il s'est également fait construire quelques salles de concert, Birknow, Cirkenhaussen, dans lesquelles il a fait quelques tournées très chaudes. En général, les fans, qui étaient décents haine, qui étaient des millions,  ne s'évaporaient, qu'à la tombée de la nuit...

Très sociable, le Führer me propose de rester Zouper dans son Bunkher. Il a concocté un Baden-Baden truffé aux quenelles à tomber raide, et Eva a fait des Brawn-ies. Peu satisfait par son explica-sion, je lui dis que je préfère rester sur ma fin, celle des reportages d’Arte, et je prends congés, bien décidé à utiliser mon Typex pour tirer un Traitblanka rément définitif sur son titre dans ma playlist.

Auchwitterzehn ! Aboie t-il gaiement, le bras tendu semblant désigner le velux comme étant la sortie la plus proche. Le hit l’air de rien, moi, cela me laisse froid. En plus il ne fait pas Shoah cette époque de l’année.


  

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