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vendredi 27 février 2015

De Groodt fait le télé-siège

Vous le savez sûrement, et si vous ne le savez pas, alors la touche 4 de votre télécommande doit être immaculée, mais je siège, entre autres, à la télé.

Un parallèle, et non un chasse-neige, peut s'établir avec les sports d'hiver, s'agissant également d'un télé-siège, éjectable. En effet, de l'autre côté de l'écran noir les pistes ne sont pas verte. Ou alors votre tube cathodique est défectueux.

Il s'agit plutôt d'un ensemble de chaînes escarpées, le long desquelles on marche sur des œufs de bouquetins en après-ski  orientaux Quatar-Pillar. Si votre berline allemande aux vitres opaques, votre Audi mat, prend une mauvaise courbe, la piste aux étoiles se mue instantanément en hors-piste fatal. 

Heureusement, j'ai passé mon flocon télévisuel sans trop me faire avoiner. Eh oui, aujourd'hui, la céreale  TV domine. Je n'ai pas encore mon sept d'or, mais au train où vont les ski, cela ne saurait tarder.

Toutefois, personne n'est immunisé. Or si les deux Graeef ne prennent pas, si elles n'Etienne pas et ont la Mougeotte, le Canal s'obstrue et la neige envahit  l'écran, effaçant toutes traces de votre serviteur, en moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer "Anapurna". 

Mais pour l'instant, point de neige, alors n'allons pas choper les boules, surtout sans moufles. Car tout est là. Il faut savoir prendre des gants.

Il convient de cajoler la ménagère de moins de 50 ans qui prépare la tartiflette, sans froisser le skieur  zappeur branché qui glisse aisément d'une piste à une autre, quitte à se mettre de la poudreuse dans le nez. Il convient aussi de flatter l'intellect du montagnard qui joue les Bernard-Henry l'Hermite dominateur, la chemise ouverte dans son chalet climatisé.

Il faut bien reconnaître que l'exercice est Aspen moins difficile que celui d'un grimpeur équilibriste qui escalade le Mont-Blanc, avec lequel le patron signe ses chèques. Il suffit d'une chronique un peu blizzard, et votre télé-siège est assigné à résidence, impossible de remonter la piste du domaine télévisuel.

Or, si le chroniqueur ne va pas à la montagne de chaînes, les pingouins ne viennent pas à lui.  Il finit rapidement animateur de talk-snow mineur,  manchot ringard, perdu dans une crevasse du Pôle emploi Nord, sans un sous à la banquise.

Heureusement,  la prêtresse de l'esprit Canal m'a mit le grappin dessus et l'a arrimé solidement. J'ai également brisé la glace avec ma collègue d'igloo cathodique, cette belette à la coiffure de marmotte et au prénom sibérien, Natacha Pôle-au-Nid. Toutefois, pour éviter que ne sonne le ver-glas, j'affine le traitement des sujets  pôle-émique. Les chroniqueurs à la finesse du grizzly blanc finissent toujours sous une avalanche de reproches qui refroidissent. Pas la peine d'en faire des chars, lis et puis c'est tout !

Pour mettre du fromage dans ma raclette et éviter de devenir un vieux Beau-fort, je tourne sept fois ma langue dans mon palais, avant d'ouvrir le canon à neige. Je bénéficie de surcroit d'une aura de Belgitude, autochtone que la neige rend bonhomme. Il émane de moi cette crétinerie bienveillante des alpages à la mode, qui prévient la tempête.

Il se pourrait donc que, surfant sur les ondes et e-ski-vant les orages sans être au désespoir, je parvienne à remonter la piste noire de l'écran, à atteindre le sommet, et à planter le drapeau de la légèreté respectueuse, sur cette montagne cathodique de préjugés cryogénisés, que seul le rire peut damer. 

Je serais l'étoile des neiges, mon chroni-cœur  amoureux...c'est pris au piège... de vos grands pieux...

Il serait peut-être temps que je me lève...




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