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dimanche 22 mars 2015

De Groodt et le Dalaï-Chameau

Vous le savez peut-être, ou alors vous êtes consommateur de trans-scène, le médicament qui donne un genre..., mais la méditation est parfois la meilleure détente qui soit, surtout dans un monde ou tout est trop Rap hideux.

C'est pourquoi je décidais de me sanscrire sans plus attendre à un cours de yoga méditeux. Dans mon esprit, un petit homme vert intergalactique allait venir m'apprendre à canaliser le côté obscur de ma force, à grands coups de proverbes dits à l'envers.

Quelle ne fut pas ma déception de voir arriver Maurice, mon partenaire de bistrot, un grand quartier d'orange à l'envers sur la tête et dont le sari varie entre le rideau tricoté par sa grand mère et le tapis ramené de son voyage aux indes, cantonnais dans un hôtel club où l'on mange beaucoup de riz. 

Maurice fit teinter son Ragakhan, une longue flûte achevée par deux hémisphères et ornée de multiples touches pustuleuses. A ne pas confondre avec un Dominique StraussKhan, dont la capacité à jouer du pipeau à tout bout de champ n'est plus à prouver.

Jakarta donc les pans de mon pagne flashy, et m'apprêta à rejoindre des sphères mentales inexplorées, où se nichent les clés de la félicité, à travers la fumée de bâtons d'encens Prisunic, aux puissants relents de patchouli industriel. Assis en t'ailleurs, je crus toutefois percevoir, en transe-parence, dans la sonorité lancinante du Ragakhan, la base mélodique familière "Au clair de la lune."

Bien que Nelson fut libre et qu'il flottasse aujourd'hui dans l'eau-delà, Maurice ne put s'empêcher de former des cercles en psalmodiant "Free Mandala , free Mandala !" Une confusion certainement due à l'abus de cachous multicolores que Maurice gobait  à tout Shiva.

Bien qu'il ne soit pas cithare que cela, l'obscurité gagna bientôt notre temple, le gymnase municipal de la rue Tandori dans le 10eme arrondissement, près de la gare du Nord.  Maurice, notre maître bouddheur,venait de faire basculer l'interrupteur pour profiter d'une obscure antique ambiance pour s'éclipser et satisfaire un besoin antédiluvien.

Plongées dans des transes-pirations intenses, aucunes des bobos amatrices de babas à la Ganesh au chocolat ne s'aperçurent de son absence. Maurice put tranquillement rejoindre le Balto, laissant planer le mystère de sa téléportation transcendentale dans hindoue brouhaha diffusé par un lecteur cd contenant un disque d'ambiance acheté chez Nature et Découverte.

Toujours bluffées par cette disparition finale, les Parisindiennes bio sont persuadées que, par la puissance de sa transe, Maurice rejoint chaque semaine le Dalaï-Lama. En réalité, il rejoint le Dalaï-Chameau, son cousin à deux Boss : la duplicité et l'alcool.

Je ne suis pas mauvaise langue, mais j'ai médit, à défaut de méditer, sur ses capacités à décoller du plancher des vaches, sacré Maurice !  Je le retrouve au Balto, bien Kali au fond d'un canapé en skie orange, passablement parti dans une transe-humance éthylique. En me voyant arriver, il Ari,  "Krishna" m'a t-il crié avec un sourire complice. Mon Yoda à moi est un gangster, il boit des alcools amers.

Il commanda un gigot d'agneau, masala  un peu trop, et fut obligé de boire de nouveau. Je l'accompagnait sur Lakshmin de l'enivrement et nous eûmes bientôt une haleine de Mittal.  Si vous vishnous, vous eûtes rigolé.. Nous fûmes le chanvre et finirent ronds au bouddha Bar.

Après tout, quitte à sauter le pas...la détente sèche, cela n'a jamais été mon fort. J'ai toujours préféré la détente arrosée.





  

          


1 commentaire :

Le commentaire, c'est comme l'alcool, c'est avec modération.